Mon blog est prêt après des semaines à avoir travaillé dessus ! Je l’aime bien, il est à la hauteur de mes attentes. Je suis heureuse et soulagée d’avoir persévéré. Ca me remplit d’une joie immense et d’un inégalable sentiment d’espoir pour l’avenir.
Mais avec cette joie, je remarque une inquiétude dans mon cœur et dans mon bas ventre qui me pique. L’inquiétude que tout disparaisse, que je perde le droit aux images et l’accès à wordpress. Peur aussi que quelqu’un vole mon travail et me dépouille de ma singularité. J’ai l’impression que cela me réduirait à néant, que je n’aurai plus ma place dans l’univers. Je crains qu’on me vole ma joie et qu’on m’interdise d’exister, de créer.
Je mets ma conscience sur l’anxiété dans mon corps. Je la laisse tambouriner dans ma poitrine.
Enfin, l’anxiété se dissout. Je réalise qu’elle m’a habité toute la journée. Je pensais que ce poids qui m’étranglait était dû à une joie trop grande. C’était en réalité une angoisse déguisée.
Il y a cependant une sensation étrange qui subsiste dans ma poitrine. On dirait qu’une plaque de 5 cm de long appuie sur mes poumons, comme s’ils avaient été oppressés pendant très longtemps et qu’il reste un marquage énergétique.
Je retourne à l’intérieur de moi et ressens ce résidu d’oppression.
Ça se met à pétiller de partout, dans le haut du corps, dans mes jambes. C’est assez agréable.
Ça y est tout s’est libéré. Je peux respirer amplement.
Je me sens étrangement calme. À présent, je suis tranquille et j’ai confiance que tout va aller.
Je ne me sens plus menacée.
J’ai une soudaine réalisation. Si mon travail disparaît, je serai toujours là.
Sans moi, mon travail n’existerait pas. Et non l’inverse.
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